Comme son ami Mpetshi Perricard, Arthur Fils (34e ATP) disputera lundi son premier huitième de finale en Grand Chelem. Voici trois clés de son affrontement avec l’Australien Alex De Minaur, numéro 9 mondial. Fils a des références Il y a deux mois, Arthur Fils dominait nettement Alex De Minaur en huitièmes de finale à Barcelone (7-5, 6-2). C'est important, mais ce n'est pas tout : « C'était sur Terre, donc ce sera complètement différent, je pense qu'Alex est l'un des meilleurs sur gazon. » Et l’un des plus rapides de tous les temps. Si je veux marquer un but gagnant, je dois marquer trois buts contre lui, ce ne sera pas facile. » De Minaur ne le sous-estimera pas. L'Australien (25 ans), qui joue cette saison le meilleur tennis de sa vie (il sera sixième mondial s'il bat Fils, position qu'il occupe déjà lors de la course 2024), sait ce qui le pousse à affronter cet adversaire. Ce à quoi il doit s’attendre, ce qui le surprend un peu : « Arthur arrive avec beaucoup de confiance en lui. Jusque-là, je ne pensais pas qu'il aimerait autant jouer sur gazon, mais maintenant il s'avère qu'il se sent très à l'aise sur cette surface. Comme c’est aussi un grand athlète avec un gros service, il sera très ennuyeux. » Cadence vs. Beat La cadence imprimée par De Minaur ou le rythme distillé par Fils, qui va gagner ? Celui qui fait de son propre secteur le guide du combat. Pour arriver à ses fins, le Français (20 ans) a besoin d'une bonne rampe de lancement (il vaudrait mieux avoir 72% de premiers services comme au premier tour contre Dominic Stricker, au lieu de 60% comme au troisième contre Roman Safiullin) . ) et savoir se détourner lorsque l'Australien entre en bourse. La précision de son jeu de jambes sur les ballons volants, notamment côté coup droit, sera également cruciale.

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