Stan Wawrinka, 39 ans, qui affronte Andy Murray dimanche au premier tour de Roland-Garros, s'est dit profondément affecté par ses nombreuses défaites. Au point qu’il s’est posé quelques questions sur la suite de sa carrière. Mais il dit avoir retrouvé l’envie. Après une séance en fin de matinée au Club Jean-Bouin, voisin de Roland-Garros, Stan Wawrinka s'est présenté devant une dizaine de journalistes dans la petite salle du centre de presse. De nombreux Britanniques voulaient en savoir plus sur le duel à venir dimanche contre Andy Murray. Une 24e rencontre entre le Vaudois de 39 ans et l'Ecossais de 37 ans, la quatrième à Roland-Garros dont un duel épique remporté (6-7). [6]6-3, 5-7, 7-6 [3], 6:1) en demi-finale 2017. « C'est une très bonne performance, je suis très heureux de jouer contre lui, je pense que ce sera un bon match. » Mais la conférence de presse a pris une tout autre tournure. dimension lorsque Wawrinka, un collègue suisse, a été interrogé sur sa saison difficile – 3 victoires, 9 défaites, Challengers compris. Il y a eu ce revers (6-7 [3]6-2, 7-6 [5] contre Nicolas Jarry, alors 21e mondial, à Buenos Aires en février, ce qui l'a fait pop. « Sans ces émotions, qu'elles soient bonnes ou plus difficiles, ce serait complètement différent. C'est pourquoi je continue. J'étais en Argentine, le public chantait mon nom… » Stan Wawrinka disputera dimanche soir son premier tour à Roland-Garros contre Andy Murray. (A.Pitore/Presse Sports) « Je n'avais vraiment pas envie d'être sur le terrain » Stan Wawrinka à propos de son forfait à Rome Et le 1er mai, sa série de neuf victoires contre Albert Ramos-Vinolas à Aix-Bruno s'est terminée. en Provence challenger. « Cela m'a affecté car j'ai enchaîné les mauvaises défaites. Cela m'a empêché de vouloir forcer et bousculer. » Et le 97e mondial, vainqueur de Roland-Garros 2015, a reconnu qu'il ne s'était pas retiré du Masters 1000 de Rome en raison d'une blessure au poignet droit, comme l'a annoncé l'ATP. « Je suis rentré à la maison après deux jours parce que je n’avais pas vraiment envie d’être sur le terrain. » Il rejoint ensuite le Challenger de Bordeaux puis Paris. Lumineux, mais avec quelques questions. « Mentalement, physiquement et en ce qui concerne le tennis, je me sens très bien. J’en ai l’envie, mais bien sûr, nous devons commencer à gagner des matchs. Si les résultats ne s'améliorent pas, il faudra se poser deux ou trois questions, mais je suis vraiment confiant car mon niveau de jeu peut être très bon. C'est à moi de trouver les solutions. »
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