Novak Djokovic après la qualification pour la finale de Wimbledon : « L’Histoire est en jeu »

Novak Djokovic, qualifié pour la finale après avoir battu Lorenzo Musetti, tentera d'égaler les huit titres de Roger Federer à Wimbledon face à Carlos Alcaraz et ainsi remporter son 25e succès en Grand Chelem. « Musetti vient de dire que des sept matchs qu'il a joué avec vous, celui-ci était de loin le meilleur pour lui et pour vous… Je pense que je n'ai pas fait de mon mieux. Parfois, j’ai très bien joué. J'ai joué à un bon niveau pour gagner en trois sets. Peut-être votre meilleur tennis cette année ? Honnêtement, je dirais que j’ai mieux joué que contre Rune. Je me sentais mieux sur le terrain. C'était un jeu différent là-bas. Il est difficile de jouer contre Musetti car il a cette tranche. Il est doué au tennis. Il a un jeu complet. Nous ne savons pas à quoi nous attendre. Le résultat aurait pu être différent s’il avait remporté ce deuxième set. Que pensez-vous d'Alcaraz, votre adversaire en finale ? La façon dont il a évolué sur gazon ces deux dernières années. Je vois beaucoup de similitudes entre lui et moi en termes d'adaptabilité et d'adaptation au terrain. Je pense que c'est probablement sa plus grande qualité : il peut aussi bien jouer sur n'importe quelle surface et s'adapter à un adversaire spécifique. C'est un joueur très polyvalent, très complet. Ce qu’il a accompli à un si jeune âge est impressionnant. J'ai dit sur le terrain, et nous sommes tous d'accord, qu'il gagnerait encore beaucoup de tournois du Grand Chelem au cours de sa carrière. Pas dimanche, j'espère (sourire). « Chaque fois que je rentre sur le terrain, je m'attends à gagner le plus de matchs, même si j'ai 37 ans et que je joue contre des joueurs de 21 ans. » Beaucoup ont pensé que vous aviez fait preuve de négligence en jouant ici si peu de temps après votre opération. Éprouvez-vous une satisfaction particulière à prouver aux gens qu’ils ont tort ? Je ne veux pas prouver aux gens qu'ils ont tort. Et je n'ai pas été négligent. Le terme « imprudent » signifie que j'aurais été à l'encontre des experts médicaux qui dirigeaient le processus de réadaptation. Et ce n'est pas le cas. Mais nous avons convenu que nous ne parlerions de ma participation en toute sécurité que trois ou quatre jours avant le début du tournoi. Au cours des deux premiers tours, je n’avais peut-être pas bougé aussi bien et je cherchais toujours la « liberté » de mouvement. A partir du troisième et du quatrième tour, je n'ai plus pensé à mon genou. Qu'est-ce que cela signifierait pour vous d'égaler le record de Roger Federer de huit titres à Wimbledon ? Un potentiel 25e Grand Chelem est également en jeu. C'est beaucoup de motivation, mais aussi beaucoup de pression et d'attentes. Chaque fois que je monte sur le terrain, même si j'ai 37 ans et que je joue contre des joueurs de 21 ans, je m'attends toujours à ce que je gagne la plupart des matchs et les gens s'attendent à ce que je gagne 99 % de mes matchs. Cette année n'a pas été très réussie pour moi. C'est probablement le semestre le plus faible que j'ai eu depuis de nombreuses années. Mais ça ne fait rien. J'ai dû m'adapter et l'accepter puis essayer de trouver une solution à la douleur que je ressentais. »