Paul-Henri Mathieu, capitaine de l'équipe de France, a aimé l'ambiance de son groupe lors de la phase de groupes de la Coupe Davis à Valence, en Espagne, mais a également été frustré par l'élimination. « Tous les matchs contre les Tchèques ont été âprement disputés (victoire 2-1 des Bleus). Cela dit au moins quelque chose sur l'état d'esprit, même si les diplômes ne sont pas donnés ? Malheureusement, les choses n'ont pas tourné en notre faveur cette semaine. Ils méritaient cette victoire contre les Tchèques. Il n’en est toujours pas sorti grand chose. Au retour du match contre l'Espagne vendredi soir, ils ont encore tout donné malgré l'heure tardive. Il y a beaucoup de déception et de frustration, mais aussi une petite note positive. Même pour Son, pour qui c'est sa première victoire en Coupe Davis… C'était un débat pour le faire jouer. Ce n'était pas facile de se remettre de sa défaite de la veille. Malgré les hauts et les bas, il est allé au plus profond de lui-même. Cela l'aidera à l'avenir. Honnêtement, il a eu beaucoup de crédit. Je me suis posé la question à certains moments pendant le match : « Est-ce qu'il y arrivera ou pas ? » Il a persévéré, il a persévéré, il a persévéré. À chaque fois, j’avais l’impression qu’il essayait de prendre le dessus. Honnêtement, bravo. Ce qu’il a fait contre Lehecka était fort. Vous avez changé de double avec la paire Herbert-Rinderknech à la dernière minute… J'ai ressenti la même chose. Arthur (Rinderknech) a réussi un très bon single contre Mensik, qui a failli s'imposer grâce à un très bon service. Il faut aussi penser à l’avenir et essayer de créer plusieurs paires. Cela leur a permis de jouer un match décisif avec pression. C'était un test pour elle. Ce n'est pas facile de prendre une décision aussi de dernière minute. « Nous verrons si je suis capitaine l'année prochaine. Il faut prendre le temps de réfléchir. » Pensez-vous qu'Herbert pourrait devenir un élément clé du double dans les périodes à venir ? On a vu son niveau de jeu toute la semaine. C'est quelque chose de complètement extraordinaire. Son objectif, me répéta-t-il, était de revenir au simple. Et comme il le dit très justement : S'il a le même niveau en simple, il aura aussi le même niveau en double. La France n'a une nouvelle fois pas réussi à dépasser la phase de groupes. Quelle est votre évaluation ? L’objectif était clairement de se qualifier. On savait que le groupe était difficile. On aurait pu gagner contre l'Australie dès la première journée. Cela aurait pu changer beaucoup de choses dans le groupe. À un ou deux égards, il manquait une petite étincelle qui aurait pu changer les choses. A nous de le chercher et de susciter les rencontres. Quand Arthur (fils) est arrivé ici, il manquait de confiance. Nous avons joué contre une équipe très forte (l'Australie) dès le premier jour. A nous de faire un peu mieux partout. On a une super ambiance et beaucoup de joueurs qui joueront probablement en équipe de France. Nous devons être l'une des meilleures équipes du monde, nous devons jouer les phases finales. Quand dirigez-vous l’équipe ? Voyons si je suis capitaine l'année prochaine. Il faut prendre le temps de réfléchir. Nous verrons. »
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