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Victor Perez après son deuxième tour au tournoi olympique : « Une ambiance de folie »

En réalisant son meilleur résultat sur le parcours de l'Albatros dans le Golf National avec une carte de 67 (-4), le Français Victor Perez (dans le top 15 à -5) restait dans la course au podium, à six coups du leader avant le fin de semaine. « Nous avons l'impression que cette conclusion du National Golf est particulièrement réussie pour vous… Pour le moment. C'est un cap qu'il faut respecter, il ne faut pas s'emballer et se dire : « Je comprends le 15-18 de l'équipe nationale. » J'ai réussi à rester patient après un début de match pas très bon. J'étais à égalité avec un chip putt sur 9 depuis un spot super compliqué. A tel point que lorsqu'on est arrivé au bal avec James (Erkenbeck, son caddy) on s'est dit qu'on serait quand même content si on faisait le par. Ensuite, le jeu a continué avec de bonnes occasions, même si j'ai encore eu quelques tirs manqués. Mais dans l’ensemble, c’était encore mieux au retour avec cette superbe finition. Avez-vous senti dès le début que vous pourriez obtenir votre meilleur résultat dans ce cours ? (Perez avait déjà atteint 67 au premier tour de Roland-Garros en 2019) Pas tellement parce que je n'ai finalement pas très bien commencé. Un birdie au 9 c'est pas facile, un bon birdie au 10, je rate le putt au 11… Je fais un mauvais drive au 12, mais j'arrive à chiper le putt du rough pour le par reach, le 13 je reviens dans le rough, 14 aussi, il me manque le wedge au milieu du fairway, ça paraît tiré par les cheveux. Et au final trois bonnes occasions, peut-être grâce aux distances un peu incorrectes qui ont fait la différence. De temps en temps les jeux s'enchaînent, on a un bon numéro, le drapeau est au bon endroit, notre œil est bon et aussi on fait le putt. Alors quand ça arrive comme ça, on l’accepte. « (Les spectateurs) nous ont poussé pendant cinq heures sans jamais lâcher, les pieds sur terre, c'est vraiment amusant. » Sans doute la pression était-elle forte sur le dernier putt du 18 devant toute la foule… C'est ça. vrai, surtout après que CT (Pan, le Taïwanais qui a complété son tour avec lui) ait réalisé son putt de 25 m. Il était à -8, on se dit qu'on peut se rapprocher, il n'a pas eu un 2-putt gratuit et du coup il peut faire un renversement et prendre un point. C'est toujours génial de finir comme ça, et surtout ça donne un peu d'élan pour la suite de la semaine, pour demain (samedi). L’ambiance était-elle encore meilleure que celle que vous avez vécue hier ? L'ambiance était folle. J'ai joué un peu plus tard, beaucoup de monde suivait Matthieu (Pavon). C'était super sympa d'avoir ça. Quand j'avais 15 ans, il venait juste de terminer et je pense que vers la fin de mon match, les gens se rassemblaient. Vraiment, c'était super, ils nous ont poussé pendant cinq heures sans jamais lâcher, les pieds sur terre, c'est vraiment agréable. Parvenons-nous à rester dans notre jeu malgré toute cette passion ? Au final ce n'est pas si compliqué parce qu'on valorise ça, on regarde tout le temps les gens qui nous encouragent et une fois qu'on est dans le ballon on tape et on retourne dans cet environnement. Comment avez-vous trouvé les conditions de jeu un peu plus difficiles alors que le vent était assez variable et vraiment pas constant ? Il était censé aller vers le nord-ouest, et nous avons fini par atteindre presque le sud-ouest. Ce n'est jamais simple quand ce n'est pas du tout ce qu'on avait prévu au début du jeu car on a le road book avec les angles qu'on attendait dans ce vent-là. Le changement est-il temporaire ou le vent dominant revient-il ? Surtout avec les jeux d'eau à la fin, c'est toujours un peu difficile de se faire confiance et de s'engager une fois la décision prise. « Il y a beaucoup de bosses, donc je pense que les écarts seront plus grands (ce week-end). » Le podium n'est plus si loin. Quelle sera la stratégie du week-end ? Après avoir joué suffisamment de fois en National, ce n'est pas un parcours sur lequel nous pouvons attaquer, accéder et jouer dur dès le premier ou le deuxième, surtout quand ils commencent à cacher les drapeaux pour le week-end. Encore faut-il le respecter, attendre les opportunités, essayer de limiter les erreurs et réaliser quelques putts. Il y a beaucoup de rough, donc je pense que les écarts vont se creuser parce que les joueurs qui jouent bien jouent au fairway green, au fairway green et ont l'impression que ce n'est pas si compliqué. Mais dès qu'on commence à voyager un peu, à prendre des roughs ou à lancer une balle à l'eau, on prend immédiatement un double et la distance augmente. Votre programme pour la soirée (vendredi) ? Un peu d'entraînement et beaucoup de récupération. Les birdies à la fin m'ont permis de dormir quelques heures, ce qui est bien. Et puis il y a (Léon) Marchand, Teddy (Riner), plein de télé à regarder… »

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