Peu utilisé en NBA depuis le début de l'année, le top joueur n'a jamais cessé de s'accrocher à son rêve de participer aux Jeux de Paris. Il a marqué des points mercredi dans un environnement très compétitif. Avant d'entrer en jeu mercredi au milieu du premier quart-temps dans sa ville natale, Théo Maledon n'était plus apparu sous le maillot de l'équipe de France depuis près de deux ans. Il s’agissait des demi-finales du Championnat d’Europe de basket 2022, une courte apparition qui ne différait pas du reste de son premier tournoi international A (26 minutes de jeu au total), et qui s’est soldée par une médaille d’argent. Depuis qu'il n'a pas été sélectionné pour la Coupe du monde 2023, le leader a vu son statut dégringoler en NBA, où il a été éliminé par Charlotte en décembre dernier et par Phoenix en mars après quelques apparitions insignifiantes. Maledon a terminé sa pratique dans le relatif anonymat de la G League à Sioux Falls. Le bon sens aurait laissé penser qu'il n'avait aucun espoir pour les Jeux de Paris cet été. Mais lorsqu'on lui demande si sa confiance en lui est encore intacte, le Rouennais n'a pas sourcillé en début de rencontre à l'Insep il y a quinze jours : « Elle est haute et je veux la transmettre sur le terrain », a-t-il assuré. . . Cela ne devrait pas changer pour moi, quelles que soient les circonstances. » Après sa saison, il n'a donc pas pris de vacances, mais est resté aux USA, à Phoenix, pour travailler avec ses entraîneurs et n'est rentré en France que le 12 juin, avec un seul objectif : « Je prépare les JO. . » « Saisir l'opportunité quand elle se présente » Théo Maledon Dans des défenses surchargées où Frank Ntilikina et Andrew Albicy ont une longueur d'avance en raison de leur penchant naturel pour les tâches défensives, Maledon joue sa place face à Nando De Colo, le doyen aux 198 sélections, Nadir Hifi, le défenseur chargé du Paris Basket Isaïa Cordinier étaient titulaires mercredi et les ailiers monégasques Élie Okobo et Matthew Strazel. « La sélection se fait aux places 1 et 2 », se souvient Vincent Collet, qui s'élancera avec l'ensemble de son groupe (16 joueurs) à Cologne samedi (16 heures) pour affronter l'Allemagne, où les Bleus joueront jusqu'au 14, et le réduira à 12 d’ici lundi prochain. Le leader a été impeccable mercredi face à la Turquie (8 points à 100% au tir, 4 rebonds et 4 passes décisives en 13 minutes) et a fait preuve de beaucoup d'efforts et d'habileté, fidèle à son plan initial : « Je cède à la défense, laisse mes tirs ouvert, « Pour être un bon coéquipier », explique ce joueur réservé, passé pro avec l'Asvel à 17 ans mais qui plafonne dans son rêve américain. « Les hauts et les bas font partie de la vie d'un basketteur : l'essentiel est de garder le cap, le comportement, le travail », souligne-t-il. Il n’y a pas de meilleur cheminement de carrière qu’un autre. Il suffit de saisir l’opportunité lorsqu’elle se présente. » Celui qui arrive est énorme.
Leave a comment