Paris Basketball continue sa série de victoires malgré les difficultés
Malmené par Cholet puis Bourg-en-Bresse cette semaine, Paris a prolongé sa série de victoires ce dimanche face à Bressans en retard lors de la 29e journée de Betclic Élite. Il voit la deuxième place au classement général. Même s’il a été difficile de pourvoir la place dans l’Adidas Arena Porte de la Chapelle ces derniers temps, le match au sommet contre Bourg-en-Bresse dimanche (4 263 spectateurs sur 8 000 places) n’a pas vraiment aidé. Le Paris Basketball continue de faire le plein de victoires. Invaincu depuis trois mois, le club de la capitale compte désormais 22 victoires consécutives toutes compétitions confondues. Après avoir failli échouer face à Cholet il y a cinq jours (victoire 92-90 après prolongation), l’équipe de Tuomas Iisalo a encore joué avec le feu devant son public. La faute à une première période loin des standards fixés cette saison par les champions d’Eurocoupe (42-52, 20e), qui revenaient au « jeu » pour la troisième fois ce mois-ci après l’avoir perdu en deux matches dominés en championnat continental. finale (77-64, puis 89-81). «Il a fallu du temps pour s’y mettre», confirme Justin Simon (15 points). Avec un basket dur et rapide, nous avons pu faire le nécessaire pour retrouver notre identité de joueur. Même si ses deux leaders, TJ Shorts et Nadir Hifi, ont longtemps manqué d’inspiration (9 points au total à la pause, 15 à la fin du troisième quart-temps, 30 à la fin), Paris a profité de la formidable défaite des Bressans revenant de aux vestiaires (au 3e). Un seul tir a été inscrit dans le quart-temps pour reprendre la main (60-59, 30e). Forts de nombreux lancers francs (27 sur 29 à l’entraînement), les locaux ont ensuite résisté à la remontée de Bourg-en-Bresse dans la dernière minute (80-80, 47 secondes à jouer), portés par l’extrême précision de Zaccharie Risacher (18 points apportés 100 % tournage). « Je suis tellement paranoïaque que j’ai peur que la moindre inquiétude ne déclenche un effet boule de neige. Nous ne faisons que reporter l’inévitable : la défaite viendra à un moment donné. Tuomas Iisalo, entraîneur de Paris Le bref succès finalement obtenu (84-80) a non seulement récompensé la réaction collective, mais a aussi quasiment assuré la deuxième place que visait Paris. Qui dispose désormais d’un avantage particulier sur l’Asvel en championnat (3e avec une victoire en moins et un match joué en plus) et sur sa victime du week-end (défaite 81-83 à l’aller). « C’est une grande victoire contre un concurrent direct », a salué Iisalo. Ils sont un adversaire potentiel au deuxième tour des barrages et une défaite contre eux nous aurait certainement mis en difficulté en fin de saison. Il nous reste encore un match (sur trois) à gagner pour assurer notre place. Le déplacement à Chalon dès ce mardi (20 heures) pourrait aider. Quant à cette invincibilité entretenue depuis fin janvier, le sélectionneur finlandais n’a eu qu’un large sourire pour contrecarrer le théorème d’une première défaite à peine plus proche. «On s’y prépare chaque jour», confiait-il dimanche soir. Je suis tellement paranoïaque que j’ai peur que la moindre inquiétude ne déclenche un effet boule de neige. Nous ne faisons que reporter l’inévitable : la défaite viendra à un moment donné. Je ne sais pas quand. Il faut maintenant travailler à trouver l’équilibre entre cette fin de saison, l’incroyable effort d’entraînement des joueurs et la nécessité d’être frais physiquement et mentalement pour les play-offs. Ce dim
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