Après la défaite de la France contre l'Allemagne (71:85), Pierre-Mauroy s'est montré frustré vendredi soir. Mais les Bleus restent confiants sur une réaction en quarts de finale, mardi. Nicolas Batum, capitaine et ailier de l'équipe de France clairement battue par l'Allemagne lors du dernier match de poule des Jeux Olympiques (85:71) : « Il n'y a pas de conséquences particulières ce soir, mais quel genre d'équipe voulons-nous être ? » Quel genre d'équipe devrions-nous être ? C'est le message que j'ai essayé de faire passer à la mi-temps. Que voulons-nous? Comment le voulons-nous ? Si nous faisons cela mardi, ce sera fini. A nous de trouver la solution, de rester connectés, d'écouter et de suivre les instructions. Nous avons deux jours pour le faire. Le 12 doit être dans cet état d’esprit. Celui qui est sur le terrain doit tout donner pour le maillot de la France, pour le public qui nous regarde. Parce que ce soir c'est aussi un manque de respect à leur égard. Nous avons trois jours pour être prêts et tout donner, c'est le plus important. Il n’y aura aucun regret mardi soir. » Rudy Gobert, défenseur central de l'équipe de France : « Ils nous ont surpassés en tous points des deux côtés du terrain. Nous ne sommes pas entrés dans le match avec les critères que nous souhaitions. C’est une très bonne équipe, ils l’ont montré ce soir. On a eu des petites réactions, des étincelles, on a pu montrer ce qu'on peut donner si on joue comme il faut. Pour nous donner les meilleures chances d’arriver là où nous voulons aller, nous devons être l’équipe défensivement dominante. Il est toujours temps de progresser, mais pour nous, c'est une question de cohérence, d'attitude dès la première minute. (Quand il était assis sur le banc après la mi-temps) Cela ne me dérange pas, c'est la décision de l'entraîneur. Est-ce la bonne chose ? Je ne sais pas. Mais quand un coéquipier est sur le terrain, je le soutiendrai toujours, je fais confiance au coach dans ses décisions. » Victor Wembanyama, défenseur central des Blues : « Je ne pense pas que nous ayons eu de difficulté à entrer dans le match, mais ils se sont adaptés rapidement et nous ne l'avons pas fait. » On a vu chez eux une vraie détermination et on était un peu perdus ce soir. Nous en apprendrons beaucoup sur nous-mêmes aujourd’hui. Nous avons quelques jours pour préparer les quarts de finale. C'est plus qu'une question de volonté, c'est les moyens qu'ils ont utilisés. Parce qu’une fois le match lancé, nous avons trouvé notre élan et avons réussi à leur faire mal en seconde période. Nous avons su comment les battre. Tout le monde a ce désir, mais pour moi la différence, c'est le basket. (Au discours des dirigeants) Ce sont à la fois des histoires tactiques sur lesquelles nous avons travaillé, mais aussi des comportements fondamentaux des basketteurs. » Vincent Collet, sélectionneur de l'équipe de France : « Il y a de la frustration. La colère, je ne sais pas. La frustration de s’effondrer comme ça au deuxième quart-temps. C'est difficile à avaler. Au début du deuxième quart-temps, tout s'est arrêté. On a eu une réaction dès le troisième. Nous n'avions pas la même attitude, nous utilisions plus de mouvement, de vitesse et d'agressivité. Nous pouvons nous reprocher de ne pas en faire assez pour les aider à prendre confiance. Nous les avons installés trop de fois. Et lorsqu’ils sont convaincus qu’il s’agit bien d’une telle machine, tout se met en mouvement. Quand nous étions plus intenses et plus engagés, ils manquaient des choses. Vous devez vous occuper des détails. Le plus important est l'apparence générale, les bases, l'installation des écrans et le fait de ne pas céder sous la pression. (À propos du quart possible contre le Canada). C'est l'adversaire qui exerce le plus de pression. Le quartier est une nouvelle compétition. Ils sont très populaires. Nous devons réagir à ce qui s'est passé, nous devons faire de notre mieux. Nous avons des chiffres qui montrent que notre défense n'a fait que se détériorer depuis le choc contre le Canada. » Gordon Herbert, sélectionneur de l'Allemagne : « Notre défense en première mi-temps a été incroyable et nous nous en sommes sortis. Nous avons fait un travail incroyable sur Wembanyama, Fournier et Batum. C'était un effort d'équipe, pas seulement un joueur. (Sur l'importance de cette victoire pour la première place du groupe) Lors des deux premiers matchs (97:77 contre le Japon et 86:73 contre le Brésil), nous avons eu des difficultés avec les processus et nous devions encore nous améliorer en tant qu'équipe. Ce soir, c’est une très bonne avancée. Nous devons continuer à construire. Maintenant, ce sont les quarts de finale, des matchs de vie ou de mort. (Sur la défense physique à Wembanyama) Il est très talentueux. Si vous lui donnez de l'espace pour s'exprimer, ce qui s'est passé en seconde période lorsqu'il a commencé à tirer quelques coups se produit. »
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