Le club de la Principauté, en défaut de paiement, a dû payer un impôt sur sa masse salariale très élevée et a fini par payer les sommes qu'il devait encore à la Ligue Nationale. L'ombre d'éventuelles sanctions, allant de la simple amende au refus de participer au championnat de France, pèse sur Monaco depuis son récent titre de champion de France. Le club de la Principauté a payé tardivement la « taxe de luxe » instaurée par la Ligue nationale de basket (LNB) pour retenir sa lourde masse salariale. Le doute est désormais levé, comme nous l’ont confirmé les deux parties. L'échéance du 30 juin a finalement été respectée avec le virement reçu vendredi dernier pour régler les sommes encore dues à la LNB (selon nos informations 950 000 euros). Un montant reversé aux autres clubs Betclic Elite. La « taxe de luxe » a été instaurée par la LNB et fixée à 1,25 million d'euros (le montant est recalculé chaque saison en fonction de la masse salariale de l'année précédente) pour compenser les différences de réglementation fiscale et sociale entre le club de la Principauté et ses homologues français de le championnat. Il s’agit d’un mécanisme de rémunération inspiré de la NBA (une taxe est prélevée lorsqu’une équipe dépasse chaque année le plafond salarial établi), résultat d’un calcul basé sur la masse salariale annuelle. Une fois payée, la « taxe de luxe » sera alors partagée équitablement entre les 17 autres clubs de l’élite (15 la saison prochaine) et la LNB. A terme, Monaco espère encore une révision, au moins un assouplissement de cette obligation dont il n'a jamais digéré l'instauration. L'ASM avait lutté pour sa légitimité en 2022 après qu'Alexeï Fedorychev, patron de la FedCom et président du club, ait pris le pouvoir avant de l'accepter à contrecœur, notamment après un échec devant le tribunal administratif. « Nous attendons plus de flexibilité et de compréhension de la part de la ligue pour nous soutenir sur notre chemin et continuer à concourir au plus haut niveau en Europe », a déclaré le directeur général de l'ASM, Oleksiy Yefimov, dans ces colonnes il y a trois semaines.
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