L'Asvel espère le retour de Nando De Colo pour le match 3 face à Paris

Le meneur de jeu de l'Asvel pourrait rejouer mardi soir après une absence de plus d'un mois. Juste à temps pour un choc crucial dans la série contre Paris. L'Asvel n'oublie pas que la dernière défaite à l'Astroballe remonte au 21 avril face au Paris Basket. « Un très gros revers, se souvient le directeur sportif de Villeurbanne, Michel Veyronnet. Les Rhodaniens sont humiliés (66-86) par un adversaire alors en pleine forme et qui va remporter cinq victoires supplémentaires au terme de leur série record (25 victoires consécutives toutes compétitions confondues). Depuis ce soir, dans une humiliation, Villeurbanne joue sans Nando De Colo, gravement blessé à la cheville à l'entraînement. L'imminence de son retour, espéré dès le troisième match de cette demi-finale (21h05), pourrait aider le club lyonnais à prendre le dessus dans cette série prometteuse. « Il a le feu vert du staff médical », précise Veyronnet. Il a besoin de se sentir suffisamment bien dans son corps et avec sa cheville pour décider de jouer. Il s'est entraîné lundi et aujourd'hui (mardi). A lui et au staff technique de faire le point. » « Le retour de Nando en vaudrait certainement la peine » Michel Veyronnet, le directeur sportif de l'Asvel Trois jours après avoir repris l'avantage chez les Parisiens (85-89) – battus pour la deuxième fois en dix jours (à domicile) – après avoir Ayant dominé les débats pendant plus de 30 minutes, les Villeurbannais savent que la première année à l'Astroballe sera un « tournant dans la série », estime Veyronnet. « Paris ne fera pas expiation, ils ont réagi à Cholet (victoire 90 :72) après la défaite dès le premier match en quarts (81 :91) », rappelle Veyronnet. C'est une armée dirigée chirurgicalement. De notre côté, nous nous appuyons sur notre expérience et notre capacité d’adaptation pour contrecarrer ce mécanisme. On va jouer le match le plus important de la semaine, celui qui donne un vrai avantage psychologique. Le retour de Nando (11 points et 4,2 passes décisives de moyenne en saison régulière) serait forcément profitable si l'on connaît son influence sur son équipe, ses adversaires ou encore les arbitres. »