Les Bleus du 3×3 ont été quasiment éliminés du tournoi olympique avant la fin des matchs de poules. Les joueurs de l'équipe de France, finalistes, ont eu le cœur brisé peu après leur cinquième défaite face à l'Allemagne ce vendredi (13h14). Laëtitia Guapo : « Je ne vais pas vous mentir, j'ai l'impression d'être dans un cauchemar. Bien sûr, dans des moments comme ceux-ci, nous repensons à toutes les heures passées à nous entraîner. Et je sais que je ne le regrette pas car les quatre filles qui étaient là étaient toujours les premières à s'entraîner et les dernières à partir. Est-ce pour cela que nous sommes ici aujourd’hui avec des larmes de tristesse au lieu de joie ? En tout cas, nous sommes là, de manière holistique. Merci à tous ceux qui ont cru en nous et au public qui nous a soutenu, c'était super important et précieux. C'est aussi pour ça que nous sommes super tristes. Nous voulions redonner quelque chose à tout le monde, à l'association, à notre coach, qui a travaillé dur chaque jour. Nous étions tous impliqués à 200% dans ce projet dès le départ. Et nous y croyions fermement. C'est le début de compétition qui nous fait mal. On perd un peu confiance en soi et on a des doutes. Et c'est un peu comme un engrenage. » Marie-Eve Paget : « Je pense qu'on a joué librement aujourd'hui, mais on est dans une compétition compliquée depuis le début de la semaine. La confiance n'est pas optimale. Il est donc évident que les petites choses qui pourraient tomber de notre côté dans l’euphorie ne tombent pas. Et voilà, elle n’a pas échoué contre les États-Unis ce matin, elle n’a pas échoué contre la Chine et elle n’a pas échoué contre l’Allemagne. C'était juste ce qu'il nous fallait. J'avais prévu ma vie jusqu'au 5 août (jour de remise des diplômes) et elle se termine tôt. Donc je ne sais pas vraiment ce que je vais faire ensuite. Le 3×3… J'y reviendrai. On s'éloigne, on digère, on prend du temps pour soi et on recharge les batteries. Ce sont les moments pour lesquels je vis. Ces défaites m'apprendront. Tokyo m'a beaucoup appris. Paris va m'apprendre d'autres choses et on verra, peut-être aller à Los Angeles (les JO de 2028), on verra. Mais il est trop tôt pour le dire maintenant. » Myriam Djekoundade : « C'est difficile car il y avait de grandes ambitions. Des fonds ont également été mis à disposition pour nous soutenir. De toute évidence, nous avons le sentiment de ne pas être à la hauteur de l’investissement humain qui s’est produit autour de nous. Nous avons un super groupe de 12 joueurs. Tu mérites mieux. Maintenant, je pense qu'il faut regarder vers l'avenir, même si c'est difficile. »
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