Dominique Malonga revient sur la victoire facile de la France face au Canada (75:54) et sur la défense de fer des joueurs de Jean-Aimé Toupane. Gabby Williams (ailier de l'équipe de France, victoire 75:54 contre le Canada) : « Nous étions un peu nerveux au premier quart-temps, c'est normal. Je pense qu'après cela, nous avons montré les principes sur lesquels nous travaillions depuis deux mois. Le deuxième quart-temps est la façon dont nous voulons jouer. C'est cette intensité qu'Aimé (Jean-Aimé Toupane, le coach) attend de nous. Cela a fait la différence. La défense est notre identité. Nous nous faisons confiance. Je sais que je peux prendre un peu plus de risques pour tenter de monter plus haut parce que je sais que quelqu'un est derrière moi. Lors de notre deuxième quart-temps (23-2), je n'avais pas réalisé qu'ils n'avaient marqué que deux points. J'ai vu ça quand j'ai regardé les statistiques à la mi-temps et j'ai été étonné. On a été tellement dans notre bulle ces derniers mois, concentrés sur ce qu'on voulait préparer, que j'en ai presque oublié qu'on allait vivre les JO à la maison avec des supporters. J'ai vécu cette atmosphère lors du Final Four dans le Connecticut et cela m'a aidé à gérer le stress. Je me suis dit que j'avais déjà vécu ça pour me calmer (rire). » Dominique Malonga (en équipe de France) : « Nous sommes satisfaits de la prestation proposée aujourd'hui (lundi). Il y avait une réelle envie de concourir de la meilleure façon possible et nous l’avons fait. Mais on n'a pas le temps d'être contents, on rejoue contre le Nigeria dans trois jours. Nous avons montré notre identité : défensive. Ils n'ont pas marqué beaucoup de points et c'est ce qui compte ce soir. Le deuxième quart-temps ? Impressionnant, c'est le bon mot. Le fait que nous n'ayons concédé que deux points montre que nous pouvons vraiment atteindre ce niveau où nous sommes un rouleau compresseur et mettons la pression dans toutes les positions. Nous sommes mobiles dans toutes les positions, pouvons toucher le ballon et avancer en défense. Nous pouvons être une machine. C’était important de le montrer parce que le Canada nous a battus il y a deux ans. Cela montre que nous avons vraiment grandi et changé. » « Nous, les filles, n'avons pas l'habitude de jouer dans de telles salles dans ces conditions. C'était vraiment incroyable, l'échauffement, la Marseillaise. Nous n'oublierons jamais. » Marine Johannès, arrière de l'équipe de France. Marine Johannès (arrière de l'équipe de France) : « Nous, les filles, n'avons pas l'habitude de jouer dans de tels endroits et dans ces conditions. C'était vraiment incroyable, l'échauffement, la Marseillaise. Nous n'oublierons jamais. Et c'est ce qui nous a amenés à entrer dans le jeu. Nous étions prêts, nous nous sommes entraînés pendant de nombreuses semaines, c'était intense et fatiguant. C’était un effort collectif, nous étions vraiment là, nous nous soutenions et nous nous disions que tout irait bien. Qu'il fallait aussi saisir l'instant présent, que cela n'arrive pas tous les jours. » Kayla Alexander (intérieur Canada) : « Félicitations à la France, nous savions qu'elle mettrait beaucoup de pression et se tiendrait sur les lignes de passe pour provoquer beaucoup de revirements. Nous n'avons pas fait ce qu'il fallait : contre une équipe comme celle-là, il faut prendre soin du ballon. Leur 22-0 vient de là, les ballons perdus… Je leur tire mon chapeau, ils nous ont causé ça et se sont créé des occasions. En seconde période, nous avons commencé à réduire l'écart, mais nous étions trop loin. » Victor Lapeña (entraîneur du Canada) : « Au premier quart-temps, nous avons pu mettre en œuvre notre plan, nos idées et la défense que nous voulions construire et tout a semblé fonctionner. Mais ensuite, nous enchaînons quelques balles lâches et cela leur donne 6-7 points faciles. Dès que la France a pu accélérer le rythme, les choses sont devenues très difficiles. On a gagné le troisième quart-temps, on a essayé de réduire l'écart, mais la France a fait une belle performance. Ils savent qu'ils peuvent faire quelque chose de spécial cet été. Il faut penser à l'Australie à partir de demain (jeudi) et j'espère qu'on pourra aller en finale avec eux. »
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