Toyota remporte le titre constructeur au WEC à Bahreïn
Au terme des huit heures mouvementées à Bahreïn, Toyota avec le numéro 8 et un excellent Sébastien Buemi ont assuré la victoire et le titre constructeurs. Malgré l’absence de la course de Sakhir, le titre des pilotes est revenu au Français Kévin Estre, à l’Allemand André Lotterer et au Belge Laurens Vanthoor dans la Porsche n°6. Même si la voiture était en pole position – le titre Toyota n°. Au final, Toyota a remporté cette course grâce à Sébastien Buemi, Dylan Hartley et Ryo Hirakawa. Ce succès permet à la marque japonaise de décrocher le titre constructeur (le sixième consécutif). La décision a été prise à 40 minutes de la fin lorsque Buemi s’est débarrassé de la Porsche n°5 (Campbell, Christensen, Makowiecki) avant de s’envoler vers la victoire avec 27,9 secondes d’avance. Dans le dernier tour, la Ferrari n°51 (Pier Guidi, Calado et Giovinazzi) distançait une nouvelle fois la Porsche et prenait la deuxième place du podium. En revanche, il n’y a eu aucun changement pour les pilotes. Arrivés à Bahreïn en tête, le Français Kévin Estre, l’Allemand André Lotterer et le Belge Laurens Vanthoor ont été sacrés. C’est une première pour Estre, qui a remporté le titre dans la catégorie LMGTE en 2019, déjà au volant d’une Porsche. Le Lyonnais (36 ans) est le quatrième Français à remporter ce titre de champion du monde WEC, après Benoît Tréluyer en 2012 (déjà chez Lotterer), Loïc Duval en 2013 et Romain Dumas en 2016, ce dernier également chez Porsche. Mais la dernière course de l’année a été la pire pour l’équipage du numéro 6, car le départ manquait de rythme sous le soleil et à mesure que la nuit tombait, les erreurs se multipliaient, entraînant une pénalité et un contact évitable dans le La dernière heure s’est terminée à la 11ème place, la pire de la saison (2 victoires et 3 secondes places jusqu’à présent). Peugeot et Alpine terminent au pied du podium. La chance d’Estre et de ses coéquipiers, qui disposaient d’une bonne avance de points, c’est que les deux autres prétendants au titre n’ont pas fait mieux. La Ferrari n°50 (Fuoco, Molina, Nielsen) n’a jamais été en course et a terminé hors des points. La Toyota n°7 (De Vries, Kobayashi, Conway), partie de la première ligne, a longtemps joué le premier rôle et a montré par moments un meilleur rythme que les autres. Mais les problèmes ont fini par affecter cette équipe, qui a ralenti à plusieurs reprises avant d’abandonner après 175 tours en raison d’un problème avec la pompe à essence. Deuxième arrêt consécutif après une collision sur le Mont Fuji (début septembre). Ces pannes ont notamment permis à deux voitures françaises de se mettre en évidence en terminant au pied du podium. Un résultat inattendu si l’on considère que Peugeot et Alpine étaient toutes deux en bas du classement au début de la course. Sur le podium provisoire à 30 minutes de la fin, la Peugeot n°93 (Jensen, Müller, Vergne) doit se « contenter » de la quatrième place à l’arrivée, mais peut se contenter d’y être parvenue dans les derniers tours. Retour du coureur Alpine n°35 (Chatin, Habsbourg, Gounon), cinquième à l’arrivée. Le titre LMGT3 pour Manthey Racing. A noter qu’Alpine, qui a terminé quatrième chez les constructeurs, a placé ses deux voitures dans le top 10, la n°36 (Milesi, Schumacher, Vaxivière) terminant 10e, à 1’06 derrière. La deuxième Peugeot, la n°94 (
Leave a comment