La rencontre du MotoGP et de la Formule 1 sous la bannière Liberty Media, attendue en fin d’année, pourrait être retardée. Les autorités européennes de la concurrence cherchent à clarifier une situation de monopole sur le marché de la retransmission des courses. Lorsque le processus de rachat du MotoGP par Liberty Media a été annoncé le 1er avril, la confiance était présente parmi les protagonistes de ce deal à 4,2 milliards d’euros : le plus prestigieux des championnats de deux-roues devrait être à égalité avec la Formule 1 fin 2024, sous réserve de validation par les autorités européennes. Neuf mois plus tard, les choses s’annoncent un peu différentes de la formalité discutée par les différentes parties, dont Dorna Sports, l’actuel détenteur des droits MotoGP. Selon l’agence de presse américaine Bloomberg, spécialisée dans l’économie et la finance, la Commission européenne réclame actuellement une évaluation plus détaillée de l’impact de la vente. L’Espagnole Teresa Ribera, qui vient de prendre ses fonctions de commissaire européenne à la concurrence, s’interroge sur cette fusion, qui pourrait entraver la concurrence sur le marché de la diffusion télévisée et du streaming en réunissant deux grandes marques de sport automobile sous un même toit. La situation sera à nouveau réexaminée à partir du 19 décembre, jour où les nouveaux documents doivent être envoyés à Bruxelles. Dans ces conditions, on imagine mal que le processus de cession soit confirmé avant la fin de l’année, ce qui devrait conduire Liberty Media à prendre le contrôle de 86% des actions Dorna Sports. Liberty Media a déjà financé son acquisition. Au-delà de ce retard, les inquiétudes de la Commission européenne peuvent-elles remettre en cause le rachat du MotoGP par l’entreprise américaine, qui a vendu l’été dernier des actions de Formule 1 pour 825 millions d’euros pour financer le rachat du MotoGP ? Selon Bloomberg, Liberty Media reste confiant. Un porte-parole de l’entreprise a déclaré qu’elle « continuerait à travailler de manière constructive avec les autorités » tout en espérant que Bruxelles « comprenne la dynamique du marché ». Un argument central dans le projet de Liberty pour éviter de subir le même sort que le fonds d’investissement CVC, empêché par la Commission européenne de la concurrence de détenir simultanément la F1 et le MotoGP en 2006. « Nous ne traiterons pas ces deux produits comme un seul et même produit et nous n’essaierons pas de les lancer ensemble. « Ce sont deux produits différents », a déclaré Greg Maffei, PDG de Liberty, qui quittera ses fonctions à la fin de l’année, en avril.
Les enjeux de la fusion MotoGP-Formule 1
La fusion entre le MotoGP et la Formule 1 sous la bannière de Liberty Media est un projet ambitieux qui vise à réunir deux des plus grands championnats de sport automobile au monde. Cependant, les autorités européennes de la concurrence soulèvent des inquiétudes quant à la création d’un monopole sur le marché de la retransmission des courses. Cette situation pourrait retarder le processus de rachat et remettre en question l’égalité entre les deux championnats prévue pour fin 2024.
Les défis à relever pour Liberty Media
Liberty Media, qui a déjà financé l’acquisition du MotoGP, doit désormais faire face aux préoccupations de la Commission européenne. La société américaine se montre confiante dans sa capacité à mener à bien cette fusion, mais devra convaincre les autorités de la légitimité de son projet. La question de la concurrence sur le marché de la diffusion télévisée et du streaming reste au cœur des débats, et Liberty Media devra apporter des garanties pour éviter tout abus de position dominante.
Mot de la rédaction:
La fusion entre le MotoGP et la Formule 1 sous la bannière de
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