Adrian Newey rejoint Aston Martin : un nouveau chapitre s’ouvre dans l’histoire de la Formule 1
C’est officiel : Adrian Newey, designer chez Red Bull jusqu’il y a quelques années, rejoindra Aston Martin l’année prochaine. Il travaillera sur le nouveau règlement pour 2026 avec l’équipe britannique appartenant à Lawrence Stroll, père de Lance et coéquipier de Fernando Alonso. L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue de manière significative. En s’offrant les services d’Adrian Newey, l’ingénieur historique de la famille Red Bull, Aston Martin a fait sauter sa tirelire. Après tout, c’est Lawrence Stroll, l’actionnaire majoritaire de la griffe britannique (21% des parts), qui a sorti son plus beau stylo en plaqué or fin pour signer un chèque évalué à 100 millions de livres (120 millions d’euros) à The Brit’s. services pendant cinq saisons. L’accord entre les deux parties prévoit également une participation au capital de l’équipe, estimée à 75 millions d’euros. Le divorce entre Adrian Newey et Red Bull était déjà effectif depuis plusieurs mois. C’est le résultat de désaccords internes rendus publics par le « Hornergate » et d’allégations de comportement inapproprié de Christian Horner, le patron de l’écurie, à l’égard d’un de ses employés. Cependant, Horner est finalement disculpé à la suite d’une enquête interne, qui est confirmée suite au rejet d’un appel du plaignant. Mais le mal était fait et la guerre d’influence qui couvait entre le clan Helmut Marko/JosVertsappen et l’actionnaire minoritaire autrichien de Red Bull d’un côté et Christian Horner, soutenu par l’actionnaire majoritaire thaïlandais de l’autre, allait enflammer le paddock. Un conflit fatal pour la relation entre Horner et Newey. Comme si c’était une évidence, le moment était venu pour Newey d’arriver sur le marché. Il est rapidement devenu évident qu’aucune autre équipe ne pouvait ou ne voulait rivaliser avec l’offre exceptionnelle d’Aston Martin. Ferrari, longtemps considérée comme intéressée par Newey, avait été refroidie par les exigences financières mais aussi par le désir de Newey de rester en Angleterre. Un travail à temps partiel avec un emploi à temps plein… Pas le gars de la maison rouge avec un Fred Vasseur exigeant aux commandes. Adrian Newey devra donc composer avec la nouvelle réglementation attendue en Formule 1 avec le projet 2026 dès début 2025 et devra concevoir une monoplace dans la nouvelle usine ultramoderne de Silverstone, propulsée par Honda, un motoriste que le Britannique connaît bien. Il travaillera donc avec l’expérimenté Fernando Alonso, visiblement ravi de l’arrivée d’un brillant designer, même si les dernières Red Bull qui ont porté Max Verstappen au sommet de la Formule 1 s’inspirent largement du travail du Français Pierre Waché. Enfin, il faut mentionner le deuxième pilote, Lance Stroll, fils de son père. Adrian Newey, 65 ans, a fait ses débuts en Formule 1 en 1988 en tant que concepteur de March 881, une équipe rebaptisée Leyton House Racing. Libéré de la nouvelle organisation en 1990 et dont le travail avait retenu l’attention, l’ambitieux Newey signa chez Williams et rejoignit Patrick Head. Une association victorieuse avec cinq titres constructeurs entre 1992 et 1997. Mais il fallait de toute urgence que Newey devienne seul maître de la planche à dessin. Il a donc rejoint McLaren en 1997. Neuf années de succès mitigés (un titre constructeurs en 1998 et deux titres pilotes : Mika Häkkinen en 1998 et 1999), des désaccords avec Ron Dennis et un véritable faux départ chez Jaguar en 2001 avant de signer chez Red Bull en 2006. Séduit par une offre financière difficile à
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