Déchéance de la médaille olympique de Poistogova-Guliyev

Ekaterina Guliyev privée de sa médaille d’argent du 800 m aux JO de Londres 2012

L’athlète russe Ekaterina Guliyev, qui représente désormais la Turquie, se voit retirer sa médaille d’argent du 800 m remportée aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Cette décision a été prise par l’AIU (Athletics Integrity Unit) qui a décidé de reporter tous ses résultats entre avril 2012 et juillet 2012, et de les supprimer à partir d’octobre 2014. Ekaterina Poistogova-Guliyev, âgée de 33 ans, avait terminé troisième du 800 mètres à Londres avant de voir sa place passer à la deuxième position suite à la disqualification de sa compatriote Mariya Savinova pour dopage. Elle a désormais 45 jours pour faire appel de cette décision, faute de quoi sa médaille sera attribuée à la Kenyane Pamela Jelimo, tandis que l’Américaine Alysia Johnson-Montano récupérera le bronze.

Les conséquences de la décision de l’AIU

Cette décision de l’AIU intervient dans le cadre d’une enquête sur le dopage institutionnalisé en Russie, menée par l’Agence mondiale antidopage (AMA) en 2015. Cette dernière avait recommandé l’exclusion à vie de Poistogova-Guliyev et la révocation automatique de sa médaille de Londres. Malgré une suspension de deux ans prononcée par le TAS en 2017, ses résultats ont été maintenus jusqu’en 2015, lui permettant de conserver sa médaille jusqu’à présent.

Un passé entaché par le dopage

Ekaterina Guliyev, anciennement Ekaterina Poistogova, a donc vu sa carrière marquée par des accusations de dopage et des sanctions. Son passage sous les couleurs turques n’a pas suffi à effacer les soupçons qui pesaient sur elle depuis plusieurs années. Cette nouvelle décision de l’AIU vient confirmer les doutes qui entourent ses performances passées et souligne une fois de plus les enjeux de la lutte antidopage dans le monde du sport.

Mot de la rédaction:
Cette affaire met en lumière les dérives du dopage dans le sport de haut niveau et souligne l’importance des mesures prises pour lutter contre ce fléau. Les athlètes qui trichent mettent en péril l’intégrité des compétitions et la crédibilité des résultats. Il est essentiel que les instances dirigeantes du sport continuent à agir de manière ferme et transparente pour garantir des compétitions équitables et respectueuses des règles établies. L’exclusion d’Ekaterina Guliyev de sa médaille d’argent du 800 m aux JO de Londres 2012 est un rappel de la nécessité de rester vigilant et de ne pas tolérer la tricherie sous quelque forme que ce soit.

L’équipe de rédaction de Ebene Sport

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