Récit du Marathon pour Tous: Une célébration extraordinaire sur l’axe Paris-Versailles-Paris
Entre le marathon olympique élite hommes samedi matin et le marathon élite femmes ce dimanche, 20 024 amateurs étaient éligibles pour courir le même parcours Paris-Versailles-Paris samedi soir. Sur ce parcours difficile, la foule était au rendez-vous pour faire de ces 42,195 km un véritable festival. Notre journaliste David Michel l’a dirigé, dit-il. A l’image de ces Jeux de Paris, le Marathon pour Tous (42,195 km), auquel ont participé 20 024 chanceux – sans le même nombre sur la course de 10 km – a été, du début à la fin, une célébration extraordinaire à vivre sur l’axe Paris-Versailles- Paris pourrait imaginer un parcours historique. Le succès est dû principalement à l’enthousiasme développé depuis deux ans pour remporter les précieux morceaux de sésame et, ce samedi soir, à l’ambiance survoltée qui a régné pendant presque tout le parcours. Les quinze premiers kilomètres (le centre de Paris et Boulogne-Billancourt) et les dix derniers (les quais de Seine, la Tour Eiffel et les Invalides) méritent une mention particulière. Mais les gens de tous âges affluèrent également en masse et, malgré la date tardive, firent chavirer les villes de Sèvres, Ville-d’Avray, Versailles, Chaville, Meudon et Issy-les-Moulineaux. «C’était monstrueux et magique», s’émerveille Solène. « Je suis vraiment tombé sous le charme de l’ambiance que, selon notre collègue Michaël Beauprès de Monsales, j’ai trouvée extraordinaire et convaincante. J’ai couru les premiers kilomètres avec le sourire. Nous avons été soutenus par le public. »
Les coureurs du Marathon pour Tous
Trous magiques et coureurs en sandales Les coureurs du sas 1 se sont rendus à 21 heures place de l’Hôtel de Ville. Nous étions 6 (sur 8), avec un départ à 21h50. Le départ de la course s’est déroulé dans un enthousiasme rare, avec des cris, des applaudissements et de vifs encouragements. C’était comme si nous étions à New York. Après une visite de l’Opéra et une traversée des Tuileries, avec un passage devant la pyramide du Louvre, nos yeux se sont agrandis à l’apparition de la vasque olympique dans le ciel à la tombée de la nuit. Écart magique avant d’entrer dans les quais. La Tour Eiffel scintille sur l’autre rive. L’extase d’un début de course magique. Peu avant le septième kilomètre, un audacieux se démarque de la foule : un coureur en sandales ! « Les Grecs ont très bien fait lors des premiers matchs, alors pourquoi pas », nous a-t-il dit avec le sourire aux lèvres. Camille Lacourt a réalisé les trois lancers de ce marathon pour tous. (V. Bouyer/L’Équipe)
Les défis du parcours
Après avoir traversé Boulogne-Billancourt et le Pont de Sèvres, les hostilités commencent au kilomètre 15 : la fameuse montée de six kilomètres au-dessus de Sèvres et Ville-d’Avray. Le chemin est plus ou moins raide, mais il faut tenir bon. Les jambes grincent déjà et le corps fait mal, alors certains commencent déjà à marcher. Le calvaire se termine par la plaque de Versailles et le passage entre les deux statues des généraux Pershing et La Fayette. En quittant Paris, nous avons aussi laissé le haut fourneau derrière nous. Les courants d’air relativement frais sauvent des vies, c’est le moins qu’on puisse dire. Les ennuis commencent. Compte tenu de la chaleur entre 25 et
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