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Monique Ewanjé-Épée sur le record de France de Cyréna Samba-Mayela au 100 m haies : « C'est une des meilleures »

Monique Ewanjé-Épée, qui détenait le plus vieux record de France féminin dans les disciplines olympiques avec son 12''56 en 1990, revient sur l'exploit de Cyréna Samba-Mayela. Monique Ewanjé-Epée (56 ans) a suivi sur son téléphone portable la course de Cyréna Samba-Mayela alors qu'elle était en déplacement dans les Cévennes. La championne d'Europe du 100 m haies en 1990 et auteur du record de France la même année a rappelé avec tendresse un moment de sa carrière tout en révélant qu'elle savait pertinemment que la Française ferait mieux qu'elle. Aujourd'hui, Ewanjé-Epée vit dans le village de Lansargues (Hérault) – « d'où sont originaires les frères Lebrun », comme elle le dit –, spécialiste de l'énergie et pratique toujours l'athlétisme. « Après trente-quatre ans, vous n'êtes plus le recordman de France du 100 m haies. Cela faisait longtemps que je n'avais pas bougé ! Il est exagéré de dire que les records sont faits pour être battus, mais c'est vrai. Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps. Ça me fait plaisir que ce soit Cyrena. L'année dernière, je m'attendais déjà à ce qu'il tombe ; elle l'avait dans les jambes depuis longtemps. Je pense aussi que la discipline a changé, les courses sont plus fluides que lorsque j'y étais, ça semble plus facile. J'entends beaucoup parler de pointes (nouvelle génération) et de nouvelles pistes. Mais étant donné ma taille (5'7″, 135 lbs), je ne pense pas que j'aurais fait mieux avec ces nouveaux produits. Ce sont principalement des sprinteurs qui sont plus petits que moi. J'étais technicien et je me débrouillais avec les ressources disponibles. « Je l'ai découverte à Albi en 2020 » Vous la suivez depuis longtemps ? C'est mon fils qui me l'a rappelé aujourd'hui (samedi). Je ne suis pas beaucoup allé dans un stade depuis la fin de ma carrière (1996), mais j'étais à Albi en 2020 lors du championnat de France. J'avais regardé les haies s'échauffer et je l'ai vue dire que la petite fille serait forte, sans savoir qui elle était. Puis j'ai continué à la suivre. Il y a deux ans, lorsqu'elle était championne du monde (60 m haies en salle), elle semblait souffrante et très renfermée. Et s'il y a des tempéraments plus réservés que d'autres, son visage de marbre m'a émerveillé. Mais cet hiver, je l'ai trouvé beaucoup plus heureux. Il était clair que cela fonctionnerait pour eux. Peut-il rivaliser avec les meilleurs cet été ? Elle est déjà au plus haut niveau mondial. Même si cela ne s’est pas produit l’année dernière, elle est l’une des meilleures, il ne faut pas lui mettre la pression. »

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