Le ministère des Sports a récemment reçu le cas de l'athlète Sounkamba Sylla, qui n'avait pas respecté le principe de neutralité, et a appelé la FFA à prendre des mesures correctives. Selon nos informations, Sylla sera bien sélectionné pour les Championnats d'Europe de Rome (7-12 juin). Dans son discours devant l'Assemblée générale du Comité olympique français jeudi, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a consacré plusieurs minutes de son discours au rappel des règles de respect de la laïcité dans l'équipe de France, soulignant qu'« un représentant d'une équipe de France est soumis à ces règles ». une exigence de neutralité interdisant le port d'un signe ostensiblement religieux » et « qu'une association a le pouvoir d'interdire le port de ces signes religieux ostensibles dans le cadre ou sur le lieu de compétitions ». Ce souvenir, qui semblait quelque peu hors contexte à l'époque, est lié à la composition de la sélection pour les Championnats d'Europe (7-12 juin à Rome) et à la présence ou non de Sounkamba Sylla dans l'équipe. « Le ministère a été récemment informé du cas de l'athlète Sounkamba Sylla, qui a violé cette norme légale lors de ses précédentes compétitions avec l'équipe de France d'athlétisme », indique le ministère des Sports et des JOP, jusqu'au 4×400 m des récents championnats du monde de relais. . Cette semaine, des discussions ont eu lieu entre l'athlète et sa fédération, au cours desquelles elle a été informée qu'elle ne pourrait être sélectionnée pour les Championnats d'Europe d'athlétisme qu'à la condition qu'elle respecte l'obligation de neutralité qui lui est imposée. Aucune mention explicite des symboles religieux dans les textes officiels. Un accord a été trouvé puisque, selon nos informations, Sylla (51''80 au 400 m cette saison, 2e athlète français) figurera sur la liste des joueurs sélectionnés. Des discussions auront lieu à Rome pour expliquer clairement le contexte aux sportifs et leur faire comprendre que la règle ne leur est pas spécifiquement destinée. On constate une certaine négligence de la part de l'association dans ce dossier, d'autant que l'affaire s'était déjà produite lors de la Coupe du monde à Budapest. Hormis la Charte d'éthique et de déontologie de la FFA qui fait référence au respect du cadre républicain, les textes de la FFA ne font pas pour l'instant référence aux symboles religieux, même si un groupe de travail a été constitué sur la question.
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