Après la compétition, le champion olympique de saut à la perche a révélé qu'il souffrait d'une lésion d'aponévrose au niveau de l'ischion gauche. Il a jusqu'au 30 juin pour atteindre la performance minimale olympique (5,82 m). Renaud Lavillenie n'a pas réussi à réaliser la performance minimale olympique (5,82 m) lors d'une compétition samedi au Musée de l'air et de l'espace du Bourget. Après avoir attaqué la compétition à 5,60 m, le champion olympique du saut à la perche 2012 n'a pas réussi à atteindre cette hauteur à trois reprises. Après avoir sauté en collants lors d'une compétition interrompue par la pluie, Lavillenie a dévoilé un énorme bandage sur sa cuisse gauche en se changeant dans la tente dressée en fin de parcours. « J'ai ressenti quelque chose avec Pierre-Bénite la semaine dernière, raconte le Clermontois. En conscience, j'ai passé une échographie lundi qui a révélé une lésion de l'aponévrose, confirmée par une IRM le lendemain. J'ai passé une semaine entière à réfléchir à ce que je devais faire. Avec une telle blessure, le temps de cicatrisation est de trois semaines, ce qui m'aurait amené aux Championnats de France (30 juin à Angers). » Une nouvelle chance jeudi à Grenoble ? Alors que la fédération fait pression sur lui pour qu'il participe aux championnats de France s'il veut être sélectionné pour les Jeux (pour lesquels il doit au préalable remplir les conditions minimales), Lavillenie a décidé de participer à la compétition (remportée avec 5,72 m par le Hollandais Vloon). ) organisé au pied d'une fusée Ariane. Il n'y parvint pas, mais il pouvait être convaincu que sa blessure ne l'avait pas arrêté. Sa prochaine sortie est désormais prévue samedi prochain à Toulouse. Mais il n'a pas totalement exclu de tenter sa chance à Grenoble jeudi.
Leave a comment